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l’autre de l’autre côté de la porte, sont tenues par un boulon rond très-épais B, qui traverse la porte, est rivé d’un bout à l’une d’elles, et serré à l’autre dans un trou carré par un écrou C. Un petit bout de bois D est cloué sur la porte même, de chaque côté, à l’endroit où il doit reposer, et non sur le montant qui reçoit la porte ; un autre bout de bois E reçoit le loquet lorsqu’on le lève, afin qu’il ne fasse pas le tour. Un renflement quelconque F sert à le saisir facilement.

Si la partie du montant qui se trouve en face du loquet est de la même épaisseur que la porte, le loquet joue, et la porte ne peut être ouverte que par une force intelligente.

Si le montant, ce qui arrive souvent, est plus épais que la porte, il faut y pratiquer, au bec-d’âne, un trou quart-circulaire G, pour donner passage à la pièce intérieure du loquet.


Grav. 8. — Loquet à trou dans sa haie ou mortaise.

Il y a encore une fermeture plus simple et aussi sûre, c’est celle que j’emploie chaque fois que rien ne s’y oppose. Elle consiste à pratiquer dans la porte, assez haut pour qu’un enfant n’y puisse atteindre, un trou par où l’on puisse passer le bras, afin de lever un loquet placé en dedans ; ce loquet est