CHAPITRE XIV
Dans la plupart des espèces d’agrément, la poule a un plumage
beaucoup plus riche et plus caractéristique que celui du
coq, et, comme le principal intérêt qui s’y attache réside dans
le plaisir que procure leur vue, nous commencerons par décrire
la femelle avant le mâle, puisque c’est chez elle que nous
trouvons les caractères les plus prononcés.
Quoique ces races soient presque toutes essentiellement destinées à l’embellissement des volières, elles n’en sont pas moins excellentes pour la consommation. Leur chair est d’une grande finesse, et la plupart sont d’excellentes pondeuses ; les petits sont très-précoces, leur élevage est assez difficile à cause de leur extrême délicatesse. Mais, au bout de quelques générations dans une même contrée, ils deviennent plus rustiques.
Ces noms, qui semblent indiquer une provenance, n’ont pas plus de signification que les recherches de Buffon, de Cuvier et d’autres naturalistes sur la prétendue origine de cette espèce. Vouloir remonter à la source de chacune de ces races, qui n’ont fini de se former qu’à la longue, par de nombreux mélanges et sous la pression du caprice des amateurs, est la plus plaisante des manies étymologiques. Les padoues sont ce qu’elles sont, et l’on n’a de règle à suivre pour les décrire que