Page:Jacque - Le Poulailler, 1878.djvu/218

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Il y a des malais de beaucoup de couleurs, mais les principaux types sont :

La variété blanche, couleur la plus estimée par beaucoup d’amateurs, pour le bel effet que produisent, dans une réunion de coqs et de poules de cette variété, le blanc pur du plumage, le jaune vif du bec et des pattes, et le rouge qui entoure la tête ;

La variété noire, dont le coq est toujours marqué de roux aux épaules, quoique le reste de son plumage soit noir, et dont la poule est toute noire ;

La variété rousse, dont le plumage est d’un roux ardent au camail, aux lancettes et aux grandes plumes de l’aile, d’un roux foncé acajou aux épaules, au poitrail et aux cuisses, d’un roux plus sali aux flancs, à l’abdomen et aux jambes, et d’un vert brillant au recouvrement des ailes et à toute la queue. La poule de cette variété est entièrement rousse, avec des teintes rosées par places dans toutes les variétés. Les plumes du camail sont courtes et font paraître le cou très-allongé. La queue est grêle et courte.

La poule malaise a les mêmes caractères que le coq, dont elle partage les habitudes batailleuses. Elle a comme lui la forme conique, le maintien féroce, l’œil enfoncé et cruel.

Les plumes du camail, extrêmement courtes et comme collées sur le cou, donnent à cette partie une apparence trés-mince, qui fait, encore plus que chez le coq, ressortir la proéminence des épaules ; elle pèse de 3 kilogrammes à 3 kilogrammes 1/2 ; pond en assez grand nombre des œufs dont la coque jaunâtre est très-solide, couve bien et mène bien ses petits.