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pierrailles de toutes grosseurs, liées par un mortier de terre argileuse ; et, une fois les croûtes fixées, on cloue, du côté intérieur, des croûtes minces B, de celles qui sont levées sur les chevrons, et qui, rendues, coûtent cinq francs les 100 toises. Ce côté garni de ces croûtes placées à distance double de leur largeur, on passe de l’autre côté, et l’on cloue deux ou trois autres croûtes, en commençant par le bas. Alors on remplit l’espace existant entre ces croûtes C et celles B du bas de la face intérieure, de pierrailles jetées au hasard par couches et reliées par de la terre argileuse.


Grav. 6. — Construction d’un mur de poulailler.

Lorsque cette partie est faite, on cloue de nouvelles croûtes au-dessus ; on remplit encore, et ainsi de suite, jusqu’à ce qu’on soit en haut.

Une fois les murs ainsi construits, on cloue en travers toutes sortes de bouts de bois ou de lattes grossières, et l’on applique des deux côtés un bon enduit de mortier de chaux. On conçoit facilement que ces murs légers ont besoin de peu de fonda-