Page:Jacque - Le Poulailler, 1878.djvu/207

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

teurs très-compétents, qui assurent que l’on doit toujours et toujours appuyer sur la couleur noire aussi bien que sur la forme, et que ce n’est qu’à force de s’y tenir qu’on fixera cette variété.

Quant à moi, je suis de l’un et de l’autre avis, et ne saurais donner qu’un conseil : essayer de l’une et de l’autre manière.

Une question bien plus importante, à mon avis, est le débat survenu à l’occasion de la couleur des pattes. Les uns prétendent qu’elles doivent êtres jaunes ; d’autres, qu’elles doivent être noires. Ici, il n’y a plus d’hésitation à avoir. La patte noire est tout à fait conforme à la couleur entière de la bête, et de plus elle désigne une chair fine, excellente à manger, et à graisse blanche, ce dont on s’assurera aisément en inspectant des sujets à pattes jaunes et d’autres à pattes noires.

Les poulets en naissant sont tachés de blanc et de noir, mais le blanc disparaît petit à petit.


VARIÉTÉ COCHINCHINE COUCOU.

La variété coucou est la plus nouvelle, la plus rare et par conséquent la plus recherchée.

Rien n’est aussi curieux, en effet, que cette variété uniformément marquée comme la poule de Gueldre, dont elle est sans doute issue avec le cochinchine fauve, ou blanc, ou noir, mais plutôt noir.

Les coqs sont généralement de deux robes distinctes, les uns à robe coucou grise, et à camail, épaules et lancettes d’un beau jaune paille criblé de tachettes tout du long des plumes ; les autres à robe entièrement gris coucou.

Si ces derniers ne sont pas les plus riches, ils sont certainement les plus purs ; mais les goûts sont partagés.

Eh se reportant à l’article Bréda, variété de Gueldre ou de Bréda coucou, on trouvera la plume qui fait le fond du plumage de la gueldre. Elle est identiquement la même que celle