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raissent çà et là, et d’une manière douteuse, les marques caractéristiques, qui sont plus sensibles surtout au poitrail, au cul-d’artichaut, aux cuisses et aux plumes des pattes. Les épaules, le dos, le recouvrement des ailes, sont d’un rouge acajou foncé ; le camail et les lancettes sont d’un rouge ardent et doré foncé ; la queue est noire bronzée.

En Angleterre, où cette belle variété est fort recherchée, on préfère les sujets dont le poitrail est le plus foncé possible et tient plutôt du noir que du brun.

Les trois variétés, rousse, fauve et perdrix, sont certainement naturelles à l’espèce, et semblent ne provenir d’aucun croisement.


Variétés blanche, noire et coucou.

Ces trois variétés, qui doivent être pour la forme absolument semblables aux précédentes, ont été très-probablement obtenues artificiellement, c’est-à-dire par suite de croisements successifs et intelligents de cette variété avec d’autres espèces de poules.

VARIÉTÉ BLANCHE.

On a supposé que la blanche, qui doit être pure de toute tache, avait été obtenue avec le cochinchine jaune clair et la poule blanche malaise, et par suite d’accouplements consanguins. Il revient, en effet, assez souvent des tons roux ou café au lait à des sujets de cette variété. Il est bien entendu qu’on doit les écarter de la reproduction. Un parc de cochinchines blancs d’un grand choix offre l’aspect le plus distingué et le plus élégant qu’on puisse imaginer.