Page:Jacque - Le Poulailler, 1878.djvu/198

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
 Les corrections sont expliquées en page de discussion

C’est ce qui fait et fera toujours de cette poule une race précieuse, que la réaction de l’engouement ne pourra pas parvenir à faire déchoir.

Les œufs sont de force moyenne et d’inégale grosseur dans les différents sujets ; mais le jaune, la partie la plus intéressante de l’œuf, est considérablement gros, — à quoi on attribue le volume des poussins, — et ce qui rétablit parfaitement la perte illusoire d’un peu d’albumine ; leur qualité n’est ni supérieure ni inférieure à celle des œufs provenant d’autres races ; elle ne dépend, chez les uns comme chez les autres, que du genre de nourriture livrée aux poules.

Incubation. — C’est là évidemment le triomphe de cette race, qui peut en toute saison couver, faire éclore et mener des poulets précoces ou tardifs. La rage de couver, qui est toute particulière à la cochinchine, détermine, par d’habiles croisements chez les autres races, cette qualité de couveuse qui manque souvent aux espèces les plus précieuses, et un certain nombre de cochinchines pures sont maintenant indispensables dans une grande organisation, afin d’avoir toujours sous la main des couveuses prêtes à prendre le nid.

La cochinchine métisse ou pur sang accepte, dans les premiers jours après l’éclosion des œufs, tous les changements ou additions de poulets que provoque la convenance de l’éleveur.


Variété rousse.

C’est dans cette variété que se trouvent généralement des sujets un peu plus élevés que dans les autres (grav. 85).

Le plumage de la poule est d’un jaune rosé vineux, celui du coq est d’un roux ardent et doré au camail, aux épaules, aux lancettes ; le plastron, le dos, les cuisses, sont rouge brique