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une chair plus délicate que les autres. Quoi qu’il en soit, cette espèce est justement vantée pour les croisements ; aussi entre-t-elle dans les principales espèces indigènes que nous recommandons.

Il faut ajouter que les différentes variétés de cette race sont encore si peu répandues, qu’elles offrent tout l’attrait des volailles rares et de luxe, car à leur bonté elles joignent la beauté et la singularité.



CHAPITRE X

Race de Bruges ou race de Combat du Nord.


Cette race tient jusqu’à un certain point de toutes les espèces dites de Combat. Ses allures et sa physionomie la rapprochent du combat anglais ; sa force, sa taille et son poids du malais.

C’est la plus grande et la plus forte race d’Europe, et elle est considérée comme pouvant prendre rang parmi les meilleures.

Le corps, très-gros, est vigoureusement soutenu par des jambes fortes et nerveuses ; le plumage, assez collant, dissimule en partie son volume.

La tête du coq est forte ; la crête, petite et ordinairement rasée (par suite de la destination spéciale d’une grande partie des coqs), doit être d’une forme mal arrêtée, ni simple ni double, tombante de côté, et de couleur noire dans la jeunesse.

Plus tard, à l’âge adulte, la crête prend le rouge ; mais elle