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Lorsqu’on a laissé imprudemment un animal de cette race exposé à une température trop basse, et que la crête est gelée, ce qu’on voit facilement à sa couleur noircie, il faut se garder de le rentrer dans un endroit chaud, car la crête ou la partie gelée de la crête tomberait infailliblement ; on doit laisser le malade dehors et frotter de suite l’endroit attaqué avec de la neige ou de l’eau glacée, jusqu’à ce que la couleur rouge revienne.

L’espagnol a des variétés dont nous allons donner sommairement les appellations et caractères.

Le minorque, dont la joue n’est blanche ni chez le coq ni chez la poule, quoique l’oreillon soit le même que chez l’espagnol ; moins haut sur pattes, préférable comme volaille de table, à cause de sa forme plus arrondie.

L’ancône, semblable au minorque, si ce n’est que le plumage est tantôt blanc et noir et tantôt perdrix.

L’espagnol blanc, qui n’est autre chose qu’un albinos reproduisant noir.

On a cependant fixé cette variété ; mais elle n’est pas recherchée, maintenant au moins, parce qu’on ne la trouve pas aussi jolie que la noire.

L’andalous. Coq, 3 kilogrammes à 3 kilogrammes 1/2 ; poule, 2 kilogramme 1/2 à 3 kilogrammes. Couleur du plumage, gris bleuâtre ardoisé ; plumes du camail, du dos, de la queue, du recouvrement supérieur des ailes et des épaules, variant entre le gris ardoisé, le noir et le ramier ; plumes des cuisses, de la poitrine, du recouvrement inférieur des ailes, gris bleuâtre ardoisé.

Le plumage de la poule est presque partout gris bleuâtre.

La crête du coq est très-haute et très-large, ainsi que celle de la poule, qui est grande et pendante.

Dans les deux sexes, les oreillons sont blancs, les joues rouges, l’œil et le bec noirs.