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d’un beau noir à reflets bleus pourprés, très-brillants ; les grandes plumes du vol, blanches ; le plastron, noir brillant ; les flancs, les cuisses et l’abdomen, d’un noir mat ; les grandes plumes de la queue, noires ; les plumes de recouvrement de la queue et les faucilles noires, à reflets verts et bronzés.

Le coq est d’une grande beauté et d’un aspect grave ; sa coiffure, ses barbillons et son épais camail lui donnent un air patriarcal.

Chez le coq comme chez la poule, les variétés du plumage sont si multipliées, qu’il deviendrait puéril de chercher à les décrire ; la plus tranchée est la variété blanche, plus petite que les autres, et dont la chair est, dit-on, encore plus délicate.


POULE.
PROPORTIONS ET CARACTÈRES GÉNÉRAUX.

La poule de Dorking a pour principaux caractères une crête ployée, simple et dentelée, de proportion moyenne et quelquefois double et dentelée, mais alors assez petite ; elle a le corps arrondi, une queue un peu effilée, des pattes courtes et cinq doigts à chaque patte. Son œil, la nature de sa patte, sont les mêmes que chez le coq ; elle a dans son poids, sa taille, sa démarche, de nombreux rapports avec la crèvecœur ; elle pond bien et de bonne heure ; elle couve bien, et ses œufs sont de taille moyenne.


DESCRIPTION DU PLUMAGE.

Les plumes de la tête et du camail sont blanchâtres au bord, noires au milieu, et forment une région tranchée qui se distingue bien du corps (grav. 75). Le bord des joues et le tour du cou, au-dessous du bec, sont couverts de petites plumes noires, courtes, dont l’ensemble forme une espèce de collier, qui cependant ne se rejoint pas par derrière, mais qui imite le