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« 6o Pratiquer avec adresse et promptitude en leur faisant avaler ces pâtons ;

« 7o Leur donner deux repas dans les vingt-quatre heures et à des heures régulières ;

« 8o Ne pas tenir à leur faire avaler absolument un nombre égal de pâtons ; s’en tenir pour cela à l’examen de la capacité de la poche, qui, dans les premiers jours, doit être modérément garnie, et plus tard complètement, mais sans excès ;

« 9o S’en tenir à la seule nourriture indiquée, sans y apporter le moindre changement, sauf, dès le principe, à modifier le dosage des mêmes ingrédients, si on le juge convenable ;

« 10o Savoir discerner le point de maturité de l’engraissement et surveiller celles des volailles qui doivent être retirées avant ce terme lorsqu’elles menacent de mal faire ou de périr.

« Toutes ces conditions étant bien observées, on obtiendra de bons résultats.

« Afin de se rendre compte des dépenses de l’engraissement, il s’agit d’établir une moyenne générale sur un certain nombre de volailles ; ainsi, supposons qu’il faille pour chaque poularde, pendant quarante jours de traitement, une dépense de 30 litres de mouture ainsi composée :

3 doubles décalitres de blé noir, à 3 fr. 9f.00c.

2 - — d’orge, à 3 fr 6 00

1 double décalitre d’avoine, à 1 fr. 50. 1 50

TOTAL. .... 16f. 50

« Ce déboursé de 16 fr. 50 c. pour 120 litres de cette mouture suffira à la nourriture de 4 volailles, ce qui fait pour une seule 4 fr. 1250, laquelle somme étant alors multipliée par 50 volailles, on aura un total de 206 f. 25