dont on peut diviser l’espace dont on dispose et la place qu occupent les cabanes, les portes, etc.
Les cloisons et entourages doivent avoir 2 mètres de haut. Si l’on veut les exécuter suivant la première des deux façons que je dois indiquer, il faut se procurer un émondage, frais abattu, de peupliers carolins ou autres, de saules, ou de tout autre bois reprenant de boutures. On fait une tranchée de 0m.25 pour y placer la base des clôtures et séparations, et des trous de 0m.50 au moins sont pratiqués à la bêche, dans les tranchées, à tous les angles B des clôtures et séparations A pour recevoir des pieux de 2m.50, laissant 2 mètres hors terre ; ces pieux sont pris dans les plus grosses branches, et forts au moins comme le bras. Des trous, de mètre en mètre, sont également pratiqués le long des tranchées pour recevoir des pieux un peu moins forts.
On place ensuite en avant des parcs, sur la clôture de face, et aux places indiquées dans le plan, les huisseries C, qui contiennent les portes d’entrée, et que l’on met par deux pour leur assurer plus de solidité (grav. 2).
On maçonne au mortier de chaux la prolongation des montants placés dans le sol, et l’on affermit par de la terre les pieux déjà placés ; alors, avec toutes les branches de moyenne et de petite grosseur, longues de 2m.25 environ, on fait un treillage qui, placé au fond des tranchées que l’on remplit ensuite de terre, et relié par des perchettes avec de l’osier aux pieux déjà plantés, devient impénétrable. Il faut environ quatre traverses pour consolider ce treillage ; les deux inférieures servent à garnir le bas, à la hauteur de 0m.80, de genêts ou de paille de seigle, ou de bourrées, etc., afin que les animaux ne se voient pas d’un parc à l’autre, parce que le moindre trou leur suffit pour se livrer les combats les plus dangereux.
Toutes ces garnitures ont de plus l’avantage de préserver les animaux des courants d’air souvent nuisibles.
Si tous ces bois ont été placés tout frais en terre, on les voit verdir au printemps, et former des clôtures impérissables, qui