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que sur les épaules, et recouvrent une partie du plastron et des plumes antérieures du cou.

Celles du dos leur font suite et affectent un peu les mêmes formes.

Celles des reins sont dans le même cas, et elles viennent, en s’allongeant au fur et à mesure qu’elles s’approchent du croupion, cacher l’abdomen et inonder les cuisses d’un faisceau de lancettes pendantes.

Les plumes moyennes de recouvrement des ailes, sans être pointues, participent de cette nature. Les plumes moyennes de recouvrement de la queue changent complètement de forme et de dimension, puisque chez le coq elles deviennent les plus grandes. Elles sont de différentes proportions, et affectent toutes la forme demi-circulaire et retombante ; les deux plus grandes se nomment grandes faucilles ; les autres se nomment moyennes et petites faucilles. Les grandes plumes qui constituent la queue chez les poules existent aussi longues chez le coq, mais disparaissent à peu près sous l’abondance et le luxe des faucilles.

On trouve de plus, réunis ou isolés, dans certaines espèces, différents assemblages de plumes, dont la désignation suit :

Huppe. Touffe considérable de plumes longues, tantôt pointues ou arrondies, tantôt droites ou retombantes, posées sur le sommet du crâne et affectant différentes dispositions suivant la race.

Demi-huppe. Composée des mêmes éléments, mais moitié moins forte que la huppe entière.

Épis. Petite touffe de plumes courtes, ténues, droites ou un peu retombantes, occupant la même place.

Favoris. Touffe de petites plumes pointues ou arrondies, ordinairement retroussées, qui entourent la joue.