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E. Celles du dos forment une espèce de plaque d’environ 0m.10. Ces plumes, quoique de la même nature que celles du cou, sont un peu plus grandes qu’elles ; elles recouvrent les plumes des reins.

F. Celles de la poitrine couvrent dans toute leur longueur les deux muscles pectoraux, en longeant le sternum à l’arête duquel elles viennent de chaque côté se rejoindre. Leur ensemble forme le plastron. Ces plumes recouvrent celles des flancs, conjointement avec les plumes des reins.

G. Les plumes des reins, grande plaque qui couvre les reins et les enveloppe en prenant du dos jusqu’au croupion, qu’elles dépassent pour recouvrir les plumes de la queue ; sur les côtés elles recouvrent le commencement des plumes des flancs, des cuisses et de l’abdomen.

H. Celles des flancs, plumes d’une nature légère et touffue. Elles recouvrent la partie supérieure des plumes des cuisses, et se glissent sous le plastron.

I. Celles de l’abdomen, qui couvrent et enveloppent toute cette partie, depuis le bout du sternum jusqu’au croupion. Ces plumes sont ordinairement touffues, d’une nature soyeuse, et s’étalent en houppe.

J. Les externes des cuisses recouvrent celles de l’abdomen et de la jambe ou pilon.

K. Les internes des cuisses sont aplaties et d’une nature soyeuse.

L. Les externes et les internes de la jambe ou pilon, qui s’arrêtent au calcanéum, ou, si l’on veut, à l’articulation du canon de la patte. Dans certaines espèces, elles le dépassent peu ou beaucoup et forment des prolonges qu’on appelle manchettes.

M. Celles des pattes ou du canon, longues, courtes ou absentes dans les différentes races. Ces plumes longent le canon au nombre d’une ou plusieurs rangées ; elles sont toujours à la partie externe.