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CHAPITRE PREMIER

Notions d’histoire naturelle sur la poule.


Nous croyons inutile de faire de longues descriptions sur l’anatomie intérieure de la poule, sur la formation de la grappe ovarienne, sur les symptômes de toutes les maladies, etc. Tout cela a été longuement décrit dans plusieurs ouvrages spéciaux, et n’a jamais été beaucoup lu par les éleveurs. Nous devons seulement connaître quelques points d’histoire naturelle : c’est que, par exemple, certaines espèces ont tels ou tels muscles plus ou moins développés ; que le plumage, dans chaque race, doit affecter telles couleurs et telles dispositions ; que la forme de tel organe est un indice de telle qualité, etc.

Nous ne passerons pas en revue toutes les suppositions qu’on a faites sur les mystères de la fécondation ou de l’incubation ; il nous suffit de savoir qu’une espèce pond peu ou beaucoup ; que ses œufs sont gros ou petits ; que le temps d’incubation dure environ vingt et un jours, et qu’on prend tel ou tel moyen pour faciliter et protéger l’éclosion des poulets, etc., etc. Nous nous bornerons à donner seulement ce qui est utile à la pratique et ne nous mettrons pas en peine de savoir ce que fut la poule dans l’antiquité, ni ce qu’en disent les anciens.

Cependant quelques notions anatomiques sont indispensables ; nous donnons donc le squelette d’une poule, ce squelette recouvert des muscles, et ces muscles recouverts de plumes, Nous ajouterons l’anatomie particulière de la tête, dont chaque partie sert souvent à caractériser les espèces, et nous terminerons par la désignation des différentes couches de plumes dont la poule est recouverte.

La gravure 51 représente le squelette d’une poule ordinaire