Page:Jacolliot - Voyage au pays des Brahmes.djvu/339

Cette page a été validée par deux contributeurs.
313
les ruines de bedjapour.

Pour les parents de ceux qui meurent pendant ces cinq jours, chaque mois les dépenses funéraires s’élèvent au double de ce qu’elles sont en temps ordinaire, car après les cérémonies auxquelles donne lieu le décès, il faut procéder au nettoyage sacré de la maison souillée par les malignes influences.

Pour cette dernière opération, il est nécessaire qu’un brahme purificateur, exorciseur, conjurateur, etc… vienne, pendant neuf jours consécutifs, asperger toute la maison avec de l’eau lustrale. S’il oubliait un seul recoin, les mauvais esprits s’y donneraient rendez-vous, et la maison serait absolument inhabitable en raison des mauvais tours auxquels on serait exposé de la part des rakchasas qui hanteraient la maison.

Une mort survenue un samedi entraîne des inconvénients des plus graves, pareillement un treize, un vingt et un, un vingt-sept, jours absolument néfastes et pendant lesquels il n’est pas bon de rien entreprendre. On peut être assuré que dans ces divers cas, il mourra une personne de la maison ou de la réunion dans l’année. Il est également dangereux de manger ensemble au nombre de treize, de vingt et un et de vingt-sept.

Dans ce cas, on n’a qu’un seul moyen d’échapper à son sort, c’est d’offrir à la constellation