petits morceaux au corbeau qui se trouve le plus rapproché de lui, et il compte les morceaux ; dès qu’un second corbeau en enlève un seul à celui à qui ils sont destinés, le brahme s’arrête de distribuer du riz et de compter. Si le premier corbeau en a mangé sept sans encombre, c’est le signe évident que l’âme du défunt se trouve enfermée dans le septième cercle infernal.
Pour la faire sortir maintenant de ces sept cercles, cela ne va pas être une petite affaire, car il n’en peut franchir qu’un à la fois.
On traite en général à forfait, et moyennant une certaine somme, le prêtre fait franchir à votre parent un cercle par année, par mois, par jour et même par heure, tout dépend du prix qu’on y met.
On a même vu des exemples de gens que leur mauvaise conduite ici-bas avait fait renfermer jusque dans le vingt et unième cercle, en franchir un par minute et même par seconde, mais il faut avoir la fortune d’un commoutys (caste des banquiers) pour se payer ce luxe.
C’est une des plus grandes préoccupations de l’Indou, de ne pas laisser à la générosité de sa famille le soin de le tirer des griffes des Rakchasas ; aussi est-il dans l’habitude, longtemps avant sa mort, de s’entendre avec le chef des brahmes à ce sujet, et moyennant d’amples do-