Ce fut François Ier qui, à la nouvelle des découvertes des Portugais, s’efforça le premier d’inspirer aux Français le goût de la navigation et du commerce de l’Orient, en promettant des récompenses importantes à ceux qui se distingueraient par la hardiesse de leurs entreprises. Henri III renouvela ces promesses, et Henri IV fonda la première Compagnie des Indes, avec des priviléges spéciaux pour commercer au delà du cap de Bonne-Espérance.
Louis XIII confirma tous les priviléges de cette Compagnie et lui en accorda d’autres, mais les querelles religieuses et les troubles de la Fronde empêchèrent cette Compagnie de pouvoir se soutenir, et elle ne tarda pas à se dissoudre.
Richelieu avait fait de vains efforts pour la soutenir. Colbert consacra son génie à la relever.
La ville de Pondichéry fondée, attira, par l’habileté et la sagesse de son premier gouverneur ; François Martin, une population considérable.
Le conseil souverain de la Compagnie, qui, par les soins de Colbert, avait été installé à Surate, se transporta sur la côte de Coromandel, et la ville de Pondichéry devint le siège du gouvernement général, dont l’autorité, par des accroissements successifs, allait s’étendre sur les comp-