aventure, retenu prisonnier pendant quelque temps dans la maison où il était logé à terre.
Rendu à la liberté, il parvint à échanger ses marchandises sur la côte, et à se charger d’épices et de marchandises précieuses. Il reprit alors le chemin de l’Europe, et toucha à Malinda pour y prendre un ambassadeur que le roi avait promis d’envoyer en Portugal. Après avoir surmonté une foule de dangers causés par les calmes, les tempêtes, les maladies, il doubla de nouveau le cap de Bonne-Espérance et mouillait à Belem, le 20 mars 1499, après plus de deux ans d’absence.
Son arrivée à Lisbonne fut un triomphe. Le roi se flattait d’étendre sa domination sur les contrées les plus riches et les plus commerçantes du globe, les marchands voyaient s’ouvrir pour eux une source inépuisable de profits. Il n’est pas jusqu’aux moines qui n’entrevissent avec bonheur de nouvelles contrées plus belles encore que les autres à exploiter, sous prétexte de propager leurs croyances. Vasco de Gama fut donc traité en héros par tout le monde.
Une nouvelle expédition fut immédiatement résolue, mais pour donner à Gama le temps de se reposer, le commandement en fut donné à Pedro Alvarès Cabral. La flotte comptait