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voyage au pays des brahmes.

— Qu’il ait constamment la main droite ouverte pour les malheureux, et ne se vante jamais de ses bienfaits.

— Quand un pauvre vient frapper à sa porte qu’il le reçoive, lui lave les pieds pour le délasser, le serve lui-même et mange ses restes, car les pauvres sont les bien-aimés de Vischnou.

— Mais surtout qu’il évite pendant tout le cours de sa vie de nuire en quoi que ce soit à autrui ; aimer son semblable, le protéger et l’assister, c’est de là que découlent les vertus les plus agréables au souverain maître de toutes choses.

— Si l’on veut extraire d’une masse composée d’une foule de métaux différents, l’or qui s’y trouve incorporé, on n’en viendra pas à bout en la soumettant une seule fois à la fusion ; ce n’est qu’en faisant passer à plusieurs reprises cet alliage par la coupelle qu’on divisera, en définitive, les parties hétérogènes qui la composent et que l’or en sera extrait dans toute sa pureté.