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Grand, Selon l’écrivain allemand, mentionné plus haut, qui a reconstruit la vie de de Sade avec une imagination hardie « le jeune homme, dès sa plus tendre enfance, se montra fort attaché à ta littérature et aurait même fondé, pour ainsi dire, un système philosophique, à sou usage particulier, basé sur l’épicuréisme le plus complet. Outre ses études d’Ecole, il cultiva aussi les Beaux-Arts. Ce fut un musicien capable, un excellent danseur, habile à l’escrime ; il s’essaya aussi à la sculpture et au dessin. Il passait des journées entières dans les galeries de tableaux, surtout dans celles du Louvre, de Fontainebleau et de Versailles, perfectionnant ainsi de plus en plus son goût artistique.

Paul Lacroix dit de son côté que le marquis aimait beaucoup la musique. (La Vérité sur les Deux Procès Criminels de de Sade, bibliophile Jacob. Revue de Paris 1837.) La description qu’il fait de la galerie de tableaux de Florence, dans .Juliette, constate bien qu’il connaissait la peinture et visitait le Musée.

Jules Janin croit que de Sade a quitté le collège, déjà devenu « un fanatique du vice », dans la même année (1734) ou Maximilien de Robespierre y entrait. Il aurait donc à peine eu 14 ans.

La vie de l’homme fait. — Après sa sortie du collège, le Marquis de Sade entra au service dans le Régiment des Chevaux-Légers, devînt ensuite Sous-lieutenant au Régiment du Roi, Lieutenant de Carabiniers et finalement capitaine dans un Régiment de Cavalerie et, en cette qualité, prit. part à la guerre de Sept ans en Allemagne, Selon P. Lacroix, (loc.cit..) il ne serait rentré à Paris qu'en 1700, et son père lui reprochant plusieurs folies de jeunesse essaya déjà de le marier.

Marciat (loc.cit.) a prouvé que de Sade était déjà à Paris en 1763. il avait alors 23 ans, l’àge de toute la fougue et de toute l’ardeur sexuelles, Dans la collection d’autographes de Miche-