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L’appareil génital de l’adulte. — Il est rationnel de trouver, chez l’adulte Annamite, une gracilité du pénis en rapport avec les faibles dimensions de l’appareil féminin. Chez le pubère de quinze à vingt ans, quelques poils apparaissent sur le pubis autour de la verge. Les testicules, excessivement petits jusqu’à quinze ans, grossissent peu à peu ; mais à vingt ans, l’Annamite n’est guère plus formé qu’un Européen de quinze à seize, et son développement complet n’a lieu qu’à vingt-cinq ans.

À sa croissance complète, le pénis a une dimension moyenne de dix à onze centimètres (en complète érection), sur trois centimètres de diamètre. On en trouve de douze à treize sur trois à trois et demi, mais peu atteignent quinze centimètres sur quatre. Ce sont des dimensions extraordinaires chez l’Annamite ; une seule fois j’ai vu un pénis de dix-huit centimètres, mais c’était chez un métis Franco-Annamite.

En général, les testicules de l’Annamite de race pure sont de la grosseur d’un œuf de pigeon. Le pubis porte quelques poils raides et touffus, comme les poils qui poussent à leur menton après la trentaine.


Métis Franco-Annamites. — Il y a eu fort peu de mélange des deux races, sinon au point de vue du coït, tout au moins à celui du produit. C’est, d’ailleurs, un fait à remarquer. La race blanche, très prolifique avec la femme noire, l’est beaucoup moins avec la femme jaune. Je ne me charge pas d’en donner la cause, je me contente de signaler le fait. C’est dommage, car le métis Franco-Annamite se rapproche physiquement de l’Européen. La peau est presque blanche, les épaules sont plus carrées, les muscles sont plus développés, surtout l’appareil génital. Cependant le faciès conserve la