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Lorsque l’empereur qui devait renoncer à la souveraineté
Reçut le message, il prenait le thé
Dans la chambre des femmes, près de son marcassin.
Il porta la main gauche au-dessus de son sein
Et prononça tout bas, avec beaucoup de zèle,
Des paroles embarrassées et immortelles :
« J’ai mal écrit les lois, il faut les arranger,
Voici qu’il est trop tard pour les changer ! »
Les flammes du foyer étaient comme des griffes,
Le papier dans le feu tordait des logogriphes,
Et le vieux roi prit le chemin du monastère.
Cette retraire stupéfia l’univers.