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SUR
LA MALADIE DE FRANÇOIS Ier.


Rendez tout un peuple content,
Ô vous, nostre seule espérance,
Dieu ! celluy que vous aimez tant,
Est en maladie et souffrance.
En vous seul il a sa fiance.
Hélas ! c’est vostre vray David ;
Car de vous a vraye science :
Vous vivez en luy, tant qu’il vit.

De toutes ses grâces et dons
A vous seul a rendu la gloii’e ;
Par quoi les mains à vous tendons,
Afin qu’ayez de luy mémoire.
Puisqu’il vous plaist luy faire boire
Vostre calice de douleur.
Donnez à nature victoire
Sur son mal, et nostre malheur.

Le désir du bien que j’attends,
Me donne de travail matière.