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DICTS MORAULX A MON FILZ.
Filz, je n’ay mie grant trésor
Pour t’enrichir ; mais, au lieu d’or.
Aulcuns[1] enseignemens monstrer
Te vueil[2], si les vueilles noter.
Aime Dieu de toute ta force,
Crains-le, et de servir t’efforce :
Là sont, se bien les as appris,
Les dix commandemens compris.
Dès ta jeunesse pure et munde[3],
Apprends à connoistre le monde,
Si[4] que tu puisses, par apprendre,
Garder en tous cas de mesprendre.