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BIBLIOGRAPHIE RAISONNÉE DES OUVRAGES


La première partie va jusqu’à la page 204 ; le titre de la seconde partie compte dans la pagination qui continue jusqu’à la page 252, où elle s’arrête brusquement, on laissant l’ouvrage inachevé.

Dans un exemplaire que M. Monsclet a eu sous les yeux, les deux feuilles d’épreuvo, reliées à la suite de la seconde partie incomplète, comprennent des variantes de la première partie.

Le même exemplaire, décrit par M. Monselet, contenait « deux dessins (obscènes) à l’encre de Chine, portant les nos 15 et 21 ; et une gravure (décente), entièrement terminée. »

Il n’existe que six exemplaires connus de cet ouvrage, qui n’a pas été achevé ; trois de ces exemplaires, plus ou moins incomplets, sont conservés dans V Enfer de la Bibliothèque nationale, et ces trois exemplaires se complètent l’un par l’autre jusqu’à la page 252 de la seconde partie. On a lieu de supposer qu’on ne découvrira jamais un 70 exemplaire de cette abominable production, qui n’a jamais paru, et dont les fragments imprimés ont dû être détruits ; cependant, comme il manque des feuilles ou des pages dans les exemplaires qui subsistent, nous avons cru qu’on nous pardonnerait, pour l’amour de la bibliographie, de relever l’état des feuilles qui composent un exemplaire aussi complet qu’il peut l’être.

Feuille A, 12 ff., pag.

Feuille B, 6 fif., pag.

Feuille C, 12 ff., pag.

Feuille D, 6 ff., pag.

Feuille E, 12 ff., pag.

Feuille F, 6 ff., pag.

Feuille G, 12 ff., pag.

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Feuille II, 6 ff., pag. 133 à lU. Feuille I, 12 ff., pag. 115 à 168. Feuille J, 6 ff., pag. 169 h 180. Feuille K, 12 ff., pag. 181 à 204. Feuille. L 6 ff., pag. 205 à 216. Feuille M, 12 ff., pag. 217 à 240. Feuille N, G ff., pag. 241 à 252.

La réclame de la dernière page est le mot Elle.

y a, au verso du titre, une note ou un Avertissement, dans lequel Restif a fait j)arler Linguet ; nous en citons tout ce qu’il est possible d’en citer : « Quelle excuse peut se donner à lui-même l’homme qui publie un ouvrage tel que celui qu’on va lire ? J’en ai cent pour une. Un auteur doit avoir pour but le bonheur de ses lecteurs. Il n’est rien qui contribue autant au bonheur qu’une lecture agréable. Fontenelle disait : « Il n’est point de chagrin qui tienne contre une heure de lecture. » Or, de toutes les lectures, la plus entraînante est celle des ouvrages érotiques, surtout lorsqu’ils sont accompagnées de figures expressives. Blasé sur les femmes depuis longtemps, la Justine de Dsds me tomba sous la main ; elle me mit en feu… Personne n’a été plus indigné que moi des ouvrages de l’infâme de Sades,