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LA CÉRÉBRALITÉ DES ATTITUDES

cissement qui ainsi contribuent le plus fortement à provoquer les sensations d’allongement de l’index.

Comme on le voit, tandis que dans le paragraphe précédent les sensations transversales atteignent leur intensité maxima par la sensation d’écarter le pouce du 5e doigt et la sensation complémentaire d’écarter le 5e doigt du pouce, les sensations en longueur par contre se localisent ici seulement dans l’index sous forme d’allongement et sont complétées par des sensations graduées de raccourcissement provoquées par les attitudes des autres doigts.

Les sensations en hauteur et en profondeur.

À ces sensations en largueur et en longueur se joignent des sensations bien plus complexes en hauteur et en profondeur.

Avec les quatre premières directions, les sensations ne parcourent qu’un plan horizontal, à part la flexion graduelle des doigts et le relèvement du métacarpien du 5e doigt qu’on a déjà mentionnés et qui ne peuvent se concevoir qu’en dehors de ce plan horizontal. Il s’agit maintenant de se servir de ces divisions des sensations en largeur et en longueur pour construire en dessous de la main une voûte, et de la faire tenir debout en un constant équilibre au moyen des sensations orientées en hauteur et en profondeur.

Tandis que dans cette verticalité des sensations, les sensations en profondeur se ramènent à l’attitude du pouce maintenu relativement abaissé et écarté du dos de la main, les sensations en hauteur, au contraire, correspondent à l’attitude des quatre