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Il restera trois choses à la charge du bureau, pour les bâtiments : la réparation des gros murs, la couverture, et le soin de faire nettoyer les cheminées, tous les ans ; le manquement à ces choses peut causer la ruine entière des écoles. Tous les ans, à la Saint-André, les maîtres avertiront monsieur le recteur, du nettoiement des cheminées. On a jugé à propos, comme vous voyez, de faire voir, par un petit détail, que l’entretien dont on charge les maîtres, n’est pas une dépense considérable, à l’égard de ceux qui seront soigneux et zélés. Que si messieurs du bureau ou monsieur le recteur y remarquoient quelque infidélité, ils la répareront aux dépens des maîtres ; pour cela, ils auront grand soin, dans les visites, d’examiner s’il ne manque rien de toutes les choses ci-dessus marquées, surtout si ces pauvres enfants n’y contribuent pas de quelque chose, ou leurs parents par leur travail ou autrement. On ne se lasse pas de répéter que ce sont des pauvres, desquels on ne doit pas seulement rien exiger, mais desquels même on ne doit rien accepter, ainsi qu’il est marqué dans le règlement, à l’article vingt-troisième.

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Prière qu’on doit dire le matin, à l’entrée de l’école.

Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. Ainsi soit-il.

Venez, ô Saint-Esprit, descendez dans les cœurs de vos fidèles et remplissez-nous de votre saint amour.

O très sainte et très adorable Majesté de mon Dieu, Père, Fils et Saint-Esprit ! je crois fermement que vous êtes ici, je vous y adore avec tous les saints et les anges.