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qu’il l’avait vue, pour la première fois, parmi deux haies de jeunes filles, au moment où, accompagnant sa sœur, il venait lui faire présent de quelques jolis colifichets… Le minois agaçant d’Émilie, sa petite cornette de Rosière de Salency, son tablier vert, tout en elle séduisit Solanges (c’est ainsi que se nommait cet aide de camp) ; et par certains messages de son jockei, messages toujours accompagnés de bonbons et de rubans, il en était venu au point d’obtenir un aveu et un rendez-vous qui devait couronner son bonheur. Émilie, au-dessus de son état, par les grâces de sa modestie, n’était pas de ces marchandes de modes qui brisent le car-