bas, tels que caves, cuisines, magasins, etc. — Abat-jour, s. f. fenêtre en soupirail, en botte, où le jour vient d’en haut ; volet à claire-voie, au vent, ou toiture vitrée.
ABALANSEZ, t. de min. pièces de charpente au nombre de deux formant avec la poutre qui soutient l’arbre du manége un triangle dont celle-ci est la base.
ABÂNNAIE, abandonnée, s. f. prostituée, fille publique. — Dévergondée, s. f. sans honte, sans pudeur, sans décence ; qui a des mœurs licencieuses et scandaleuses.
ABÂNNÉ, abandonner, v. a. quitter, délaisser entièrement, renoncer à, exposer, laisser en proie, à la disposition, à la merci, livrer à. S’abandonner, v. p. se livrer, se laisser aller, sans réserve, sans retenue, se soumettre entièrement, perdu de débauche, livré à une passion avec exces. — Inhabité, e, adj. qui n’est point habité, désert. — Furieux, se, adj. qui est en furie, furibond, furieux, transporté de colère, exalté. — Délaisser, v. a. abandonner, délaisser une personne, une position, quitter, renoncer à une action judiciaire, se désister. — Quitter, v. a. laisser en quelque lieu, se séparer de, se retirer de quelque lieu ; lâcher, laisser aller, décharger, tenir quitte.
ABÂNNEG, abnégation, s. f. renoncement à soi, aux biens terrestres, mépris de soi-même, renonciation à ses priviléges. — Abandon, s. m. action de celui qui abandonne, état de l’être abandonné, renonciation à soi-même, oubli de soi. — Abandonnement, s. m. abandon, délaissement entier, être réduit à l’abandonnement. — Défection, s. f. abandonnement d’un parti, action d’abandonner un drapeau, un général. — Résignation, s. f. démission d’une place, d’un bénéfice, abandon en faveur de. — Délaissement, s. m. manque de secours, abandonnement, état d’une personne privée de toute assistance.
ABANDONNMAIN, délaissement, s. m. manque de secours, état d’une personne privée de toute assistance. — Désistement, s. m. action de se désister, acte qui le constate. — Démission, s. f. acte par lequel on se démet d’une charge, d’une dignité, d’un emploi, par lequel on abandonne un bien, etc. — Renonciation, s. f. acte par lequel on renonce à ses effets ; abdication, renoncement volontaire à une dignité souveraine.
ABATEG, abattoir, s. m. lieu, bâtiment où l’on tue les bestiaux. — Echaudoire, s. f. tuerie des bestiaux, partie d’une tuerie.
ABATOU, appentis, s. m. petit bâtiment contre un autre plus haut, petit toit contre un mur. — Abattu, jeté par terre, mettre à bas, renversé, tombé, démoli, ruiné. — Abat-vent, s. m. sorte de toit en saillie, qui garantit du vent, de la pluie. — Triste, adj. affligé, abattu de chagrin, de déplaisir ; mélancolique, soucieux, consterné, abattu, anéanti, réduit au néant. — Consterné, s. m. étonné, abattu de peine, de frayeur ; anéanti, réduit au néant.
ABATT, abattre, v. a. jeter par terre, mettre à bas, renverser, faire tomber, démolir ruiner, accabler, vaincre, causer l’abattement. — Débilité, v. a. affaiblir l’estomac, l’esprit, la vue ; désarborer, ôter le pavillon, abattre le mât. — S’abattre, v. p. se laisser tomber, se dit d’un cheval à qui les pieds manquent et qui tombe tout d’un coup, d’un oiseau qui fond. — Abatt deu géie d’au ko d’warokai, faire d’une pierre deux coups.
ABATTMAIN, abattement, s. m. affaiblissement de force ou de courage, accablement, langueur, affaiblir, diminution des forces physiques. — Accablement, s. m. état de celui qui est accablé par le chagrin, les maladies ; grande surcharge d’affaires. — Découragement, s. m. perte de courage, abattement du cœur, de l’âme. — Faiblesse, s. f. manque de force, de puissance. — Adynamie, s. f. faiblesse causée par maladie, état d’atonie. — Prostration, s. f. perte de force, t. de méd. — Anéantissement, s. m. réduction au néant, destruction totale, renversement, abaissement d’une fortune élevée. — Consternation, s. f. étonnement avec abattement de courage.
A B C, alphabet, s. m. ensemble, en apparence, régulier de lettres d’une langue ; livret, tableau qui le contient ; tous les caractères de l’alphabet ou le catalogue des lettres usitées dans une nation pour la représentation des sons élémentaires de la langue qu’elle parle. Quant à nous, nous tenons nos lettres des latins, les latins des grecs qui les avaient reçues des phéniciens.
ABÉ, abbé, s. m. chef d’une abbaye ecclésiastique ; celui qui porte l’habit ecclésiastique ; possesseur d’un bénéfice, abbé séculier.
ABEGETT cîmeux, euse, adj. arbre, plante, fleurs cîmeuses, disposées en cîme, en pointe. — Ecimable, adj. 2. g. arbre écimable, que l’on peut écimer.
ABEÏELUMAIN, petite oie, s. f. bas, gants, chapeau, rubans, plumes, etc., pour compléter l’habillement.
ABEUR, boire, s. m. ce qu’on boit, le breuvage, les boissons, etc. ; ce qui est à boire. — Abeur du malaud, frustratoire, s. m. eau légèrement sucrée ou aromatisée que l’on donne aux malades. — Abeur du poursai, cuite, adj. serai, résidu du lait, du heurre, ou petit lait très-clair dépourvu des parties caséeuses, qu’on donne aux cochons.
ABEY. V. abaie, abbaye.
ABHAY, axe de mouvement, s. m. t. de min., partie d’une pompe à bras à laquelle est attaché le levier.
ABI, habit, s. m. habillement, vêtement, ce qui couvre, est fait pour couvrir le corps. — Volant, s. m. habit sans doublure, qui vole au vent ; pet en l’air. — Abi d’bal, domino, s. m. le camail noir que portent pendant l’hiver les prêtres qui vont à l’office, s’appelle domino ; il a servi de modèle à l’habit de bal et de mascarade, dont on fait usage aujourd’hui et qui a en conservé le nom. — Abi d’chess, Gonelle. — Abi d’femm, robe, s. f. vêtement long à manches, propre aux femmes. — Abi d’domestik, livrée, s. f. habit de valets de coupe et de couleur particulières. —Abi d’priess, chasuble, s. f. ornement de prêtre par-dessus l’aube, l’étole pour dire la messe. —Abi d’sodaur, habit d’uniforme de soldat. — Abi faufilé, habit bâti, s. m. t. detaill., première façon, coûture à grands points, à points très-écartés.
ABIEG, garde, s. f. t. de jeu, basses cartes, qui garde les plus hautes. V. abaielumain : — Affublement, s. m. habillement, ce qui couvre le corps. — Habillement, s. m. habit, vêtement qui couvre le corps.