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ma méthode.

même lorsque tout le monde a vu porter le coup. Cette manière d’agir attire à son auteur le mépris de la galerie. Il n’y a pas de déshonneur à être touché dans un assaut. Tout le monde n’est pas de la même force. On peut parfaitement recevoir un coup de bouton, et malgré cela bien faire des armes. On doit donc toujours, lorsqu’on est touché, s’empresser d’annoncer la botte, car avant tout l’Escrime est un jeu loyal et franc.

On rencontre aussi de ces tireurs qui restent sur le coup de bouton pour faire voir qu’ils ont touché.

Ce procédé est de la dernière inconvenance et prouve, outre le manque absolu de savoir-vivre de celui qui en est l’auteur, son manque de justesse dans le coup d’œil, car lorsque la distance est bien observée, on doit arriver à toucher juste sur le plastron de son adversaire ; on ne peut donc pas faire plier la lame sur la