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ma méthode.

bles que l’on constate malheureusement trop souvent aujourd’hui. Si l’on veut que la concorde et la bonne harmonie règnent dans les rapports entre les tireurs, professeurs ou amateurs, on doit donc s’abstenir autant que possible de ces applaudissements. On ne devrait entendre de part et d’autre dans un assaut, qu’un seul mot, celui d’annoncer la botte. Au lieu de cela, ce sont des discussions sur tous les coups, et des réflexions sur la planche, dans le genre de celles-ci : « passé, effleuré, trop court — j’ai paré et vous êtes arrivé après ma parade. — C’est que vous n’avez rien paré du tout, si vous aviez paré, vous n’auriez pas été touché ; — etc. ». Tout cela est d’un très mauvais goût, et devrait être supprimé absolument.

Ce que l’on ferait bien aussi de supprimer, ce sont ces présidents d’assaut qui ne sont pas à la hauteur de leur mission