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ma méthode.

lement après leur assaut, et s’ils ont bien fait des armes ; car alors, ils auront mérité les compliments qui leur seront adressés ; mais je ne saurais trop critiquer ces bons camarades qui, si leur ami est touché, ne disent absolument rien, et s’il touche au contraire, même par un coup en dehors des règles et bien souvent sans s’en douter, applaudissent à faire trembler la salle. Cette manière d’agir, on le reconnaîtra comme moi, n’est pas absolument conforme à la justice et à l’impartialité qui devraient présider à tous les actes d’un spectateur franc et loyal, et en outre, c’est un très mauvais service à rendre à un tireur qui ne sait rien faire, ce tireur fût-il même votre ami, que de lui prodiguer ainsi des flatteries imméritées.

Cela indispose naturellement celui qui a bien fait et qui n’est pas applaudi ; et de là proviennent ces discussions regretta-