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ma méthode.

sance (faisant des armes dans les règles, ceux-là), et qui m’ont toujours dit que du moment où ils avaient réussi dans un assaut à prendre le premier coup de bouton, ils se considéraient comme satisfaits.

Il arrive bien souvent que lorsque deux tireurs se présentent sur la planche, on applaudit à tout rompre, avant même qu’ils aient commencé leur assaut. Ces applaudissements sont du dernier ridicule et l’on devrait s’en abstenir entièrement. Les trois quarts, en effet, de ceux qui applaudissent ainsi, ne connaissent même pas les tireurs et sont les premiers à crier « assez » avant la fin de l’assaut ; car bien souvent les combattants font de tout, à part de l’escrime. C’est à croire, ma parole d’honneur, qu’ils ne claquent dans leurs mains que pour le plaisir de faire du bruit. Je suis d’avis que l’on félicite les tireurs, certainement, mais seu-