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ma méthode.

(car tout part de la bonne position de la garde) ; en leur faisant tendre le bras droit sans secousse et sans faire monter l’épaule, et en leur faisant aussi observer entre l’épaule et le menton une distance telle, que l’on puisse, l’homme étant fendu, y passer le poing fermé. Si cette distance n’est pas observée, l’élève fera ses feintes de l’épaule, ou bien il baissera la tête, ce qui le forcera à porter le haut du corps en avant. Dans cette position, il lui sera très difficile de se relever, ses feintes ne seront pas justes, car, pour bien les faire, il faut qu’elles soient faites sans secousse et en gagnant insensiblement sur le fer de son adversaire, de façon à forcer ce dernier à y répondre. Bien peu de tireurs réussissent leurs feintes d’une manière irréprochable. Ils font presque tous sauter la pointe ; ce qui d’abord leur fait perdre du temps vu qu’ils restent sur place au lieu d’avancer, et,