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ma méthode.

aussi, en ayant l’arme au bout des doigts, de parer par contres rapidement, on ne peut donc parer que par opposition. Si l’on ne rencontre pas le fer de son adversaire, on se trouve infailliblement en dehors de la ligne, et l’on a ainsi le corps complètement à découvert. Si l’élève est d’aplomb et bien en garde, il n’a pas besoin de faire glisser son arme pour gagner de la distance ; s’il est placé trop loin pour atteindre son adversaire, il marche à petits pas, tout en se tenant prêt à parer s’il venait à être attaqué à sa marche, et prêt aussi à attaquer, si l’occasion s’en présente. De cette façon, il ne s’expose pas et peut parer et riposter sans ébranler le corps et sans s’écarter de la ligne. Voilà ce qu’on ne saurait trop enseigner aux élèves en les faisant marcher, rompre et développer jusqu’au moment où ils sont bien d’aplomb et reviennent en garde sans ébranler le corps