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ma méthode.

au plus tôt cette mauvaise voie sous peine de ne plus avoir dans quelques années que des ferrailleurs pour qui l’escrime sérieuse sera certainement lettre morte.


De la manière dont on tient un fleuret.


Pour bien tenir soit un fleuret, soit une épée ou un sabre, on doit le tenir à pleine main. C’est ce qu’un grand nombre de tireurs ne font pas ; car n’ayant pas de confiance dans leur attaque, ils font glisser au moment du départ la poignée de leur arme jusqu’à l’extrémité des doigts pour gagner de la distance. Ces tireurs ne se rendent certainement pas compte du danger auquel ils s’exposent en faisant ce mouvement ; car, s’ils ont affaire à un adversaire de jugement, ils risquent fort de se faire désarmer au départ chaque fois qu’ils