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ma méthode.

rire. Les combattants, eux, prennent ce rire qui est soulevé par leur manière ridicule de faire de la contre-pointe, pour une approbation ; et sont en conséquence très satisfaits. Ils n’ont pourtant pas lieu de l’être, et sont dans la plus profonde erreur, lorsqu’ils se figurent avoir fait beau jeu, parce qu’ils ont porté de véritables coups de masse, au risque de se faire grand mal, et sans pouvoir ajuster leurs attaques ; car la justesse d’un coup porté à la main diminue toujours en raison de l’élan que l’on est obligé de lui donner, pour qu’il ait de la force. Tous les coups, soit comme attaques, soit comme ripostes, doivent être faits très légèrement. On doit marquer les coups sans frapper, et les porter à fond en tranchant, en retirant le bras de façon à trancher au lieu de frapper par côté ; vu que le coup porté en frappant ne coupe rien, ni en attaquant, ni en ripostant. De