Page:J.-B. Charles Ma Methode 1890.djvu/148

Cette page n’a pas encore été corrigée
134
ma méthode.

sion s’en présente ; mais comme les tireurs dont je parle se comptent, voilà pourquoi je suis d’avis que l’on n’enseigne pas ces coups à la grande majorité des élèves, car ce serait leur apprendre à se faire tuer ou blesser inévitablement ; car la trop grande complication qui existe dans ces mouvements les embrouillerait certainement, et, ma foi ! lorsqu’il n’y a plus rien dans la tête, il n’y a plus rien dans les doigts. C’est donc au professeur à juger si oui ou non, son élève peut mettre en usage cette série de coups. On les voit très rarement bien faits à l’assaut, et à plus forte raison sur le terrain. On doit donc les laisser de côté, et n’apprendre que les coups simples[1] qui sont, sans contredit, ceux avec lesquels on court le moins de danger, l’épée à la main.

  1. Tels que je vais les indiquer à la leçon.