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ma méthode.

chercher à les employer sur le terrain ; car ils sont dignes d’un bretteur et non d’un honnête homme. On ne doit se servir que des coups appris à la leçon et qui sont dans les règles de l’escrime, et de cette façon vous garantissez votre vie, tout en combattant franchement et loyalement.

On rencontre aussi de ces gens, qui attendent au dernier moment, pour apprendre à faire des armes. Vu leur bon caractère, ils se figurent ne jamais être obligés d’aller sur le terrain ; et un beau jour, ils sont tout étonnés, quand ils se voient dans la nécessité d’aller se battre. Ils s’empressent, alors, d’aller trouver un maître d’armes, pour qu’il leur apprenne une botte qui touche et qui les exempte de l’être ; et beaucoup malheureusement, croient à l’efficacité de cette leçon prise à la veille du duel. Eh bien, messieurs les retardataires, croyez les conseils d’un