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ma méthode.

et dont la parole autorisée serait écoutée des combattants. De cette façon, bien des malheurs seraient évités. Du reste, assez souvent, les combattants n’attendent que le commandement « halte » pour s’arrêter. Le cas s’est présenté pas mal de fois devant moi. Avant le combat, j’avais affaire à des gens qui voulaient absolument se tuer ; eh bien, quand ils avaient reçu l’un ou l’autre une légère blessure, je vous assure qu’ils ne demandaient plus à continuer.

Les témoins ne sont pas là pour parer les coups portés, comme bien des personnes se le figurent. On doit même s’en abstenir complètement, car en parant un coup porté, vous pouvez faire tuer celui qui le porte. Supposez, en effet, que l’insulté soit plus fort en escrime que son adversaire et que ce soit le seul moyen pour lui de se venger ; si au moment où il porte une attaque, vous en annulez l’effet en