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ma méthode.

fumiste, car elle sera presque toujours insuffisante à compenser la gravité de l’offense reçue. Je ne suis pas partisan du duel ; loin de là, j’estime que l’on ne doit aller sur le terrain qu’à la dernière extrémité, et pour une affaire dans laquelle votre honneur est en jeu ; mais je le crois nécessaire, surtout dans l’armée où l’on rencontre parfois de ces individus, véritables brutes, qui, s’ils n’étaient pas retenus par la crainte du duel, abuseraient journellement de leur force physique sur des hommes moins bien doués qu’eux sous ce rapport. J’ai même remarqué qu’en général, ces matadors, qui brisaient tout à coups de poing, étaient sur le terrain, lorsqu’ils se voyaient la poitrine nue et la pointe devant le corps, d’une poltronnerie inqualifiable.

Le jeu du terrain doit être le même que celui de la salle, et la leçon de duel, si à la mode aujourd’hui, est absolument inu-