Page:J.-B. Charles Ma Methode 1890.djvu/105

Cette page n’a pas encore été corrigée
91
ma méthode.

qui vont se battre avec la ferme conviction de ne pas se toucher, ou bien des fats qui vont là par orgueil, et qui considèrent le duel comme un excellent moyen de réclame, ou bien encore des incapables qui, comme on dit vulgairement, tendent la perche sans oser avancer ni reculer.

En combattant loyalement et courageusement, vous finirez votre duel rapidement, et vous aurez tout à y gagner ; car plus vous resterez longtemps sur le terrain, moins vous aurez de chance de toucher votre adversaire, attendu que vous vous fatiguerez ; que la vitesse que vous pouvez posséder, diminuera peu à peu en raison de cette fatigue, et que vous perdrez vite votre sang-froid, si vous n’avez pas une grande habitude de l’épée.

Le résultat de votre hésitation sera une piqûre insignifiante, que vous donnerez ou que vous recevrez, dont le public rira, et grâce à laquelle vous passerez pour un