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CHAPITRE II

LE FIL D’ARIANE


L’horloge extérieure marquait six heures, lorsque Max sortit de la gare de Marseille.

Le docteur Elleviousse lui avait télégraphié sans retard, confirmant la présence, dans sa maison de santé, des deux pauvres démentes, Mona Labianov et Sara de la Roche-Sonnaille, et se déclarant heureux de recevoir le lendemain, à deux heures, M. Max Soleil, dont le beau talent lui était connu.

Sur ce, le jeune homme, après un shake hand cordial à Miss Violet, un secouement de mains à sir John, avait quitté Nice, n’emportant qu’une valise, ses malles devant être expédiées à son domicile, à Paris, par les soins du Mirific-Hotel.

Dans la cour de la gare, il avisa l’omnibus de l’hôtel Cosmopolitan… Il lui remit sa valise, chargeant le valet de pied de lui retenir une chambre.

Puis débarrassé ainsi, Max sauta dans une voiture de place, en lançant au cocher :

— Agence des Messageries Maritimes !

Le véhicule se mit en route.