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LES ASSOIFFÉS DE LUMIÈRE.

Le consul a un tressaillement.

— Monsieur Varloff, dit-il, je représente les intérêts commerciaux d’un gouvernement ami, je dois vous prier d’éviter tout mot malsonnant à l’égard du souverain.

Sans mauvaise humeur, le révolutionnaire approuve du geste, puis lentement :

— Deux faits n’en subsistent pas moins. Voici une citoyenne Anglaise qui,

ainsi que vous l’avez reconnu vous-même, est une personne considérable. Or, elle a été arrêtée sans raison par les soldats et blessée grièvement.

Cela est impossible, fit le consul.
Cela est impossible, fit le consul.

— Grièvement ?

— Une balle lui a traversé l’épaule de part en part. Celui qui a porté le coup avait l’intention de tuer.

Il y eut un silence embarrassé.

— Enfin, que voulez-vous que je fasse ? questionna le consul entre haut et bas.

— Que vous avisiez votre gouvernement.

— Je le ferai volontiers.