Page:Ivoi - Miss Mousqueterr.djvu/162

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
151
LES ASSOIFFÉS DE LUMIÈRE.

— Oui, la science aidant, on obtient la mort d’un homme par des moyens tout à fait inattendus. Voulez-vous me montrer le « parleur » que vous avez reçu ?

Lobster hésita un instant. Évidemment l’argument de l’écrivain l’avait troublé. Toutefois il protesta :

— Oui, c’est cela. Vous le garderiez ou le détruiriez.

Le parapluie s’ouvrit.
Le parapluie s’ouvrit.

Le sourire de Max se fit plus persuasif.

— Vous me calomniez ; montrez-le-moi à distance… simplement.

— Ah ! comme cela.

Le rouge personnage recula de trois pas, s’abrita derrière une table, puis prenant dans sa poche une boîte de carton, il en sortit un objet qui ressemblait à un petit parapluie retourné par le vent.

Il actionna un ressort et le parapluie s’ouvrit, présentant un disque blanchâtre avec, comme axe central, une tige métallique. Le tout avait à peine cinq centimètres de longueur.

Max ne put réprimer un mouvement de joie.

— Qu’est-ce ? questionna Violet qui ne le quittait pas des yeux.

Dans un murmure presque inintelligible, il prononça :

— Identique à celui que j’ai pris dans le bastidou Loursinade. Sir John vient de m’apprendre la façon de m’en servir. On essaiera.

— Qu’est-ce que vous dites ? clama John furieux de ne rien entendre.

— Je dis, répondit imperturbablement le Français, que, rassuré en ce qui vous concerne, je vous demande la permission de continuer mon repas :