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La nécessité d’employer ces indigènes, à cause du terrible climat d’Afrique, est un des aléas les plus redoutables de l’exploration.


capitaine mangin.

Le lendemain, après une excellente nuit de repos dans le campement de Rafaï, Baratier et ses hommes reprenaient la montée sur le fleuve, salués, acclamés par le gouverneur et sa suite.

Peu à peu, les pirogues, vigoureusement menées par les Bouzyris, perdirent de vue les paillottes du village et les baraquements du camp de M. Liotard.

Sans aucune difficulté la petite flottille atteignit le poste avancé de Zémio.

C’était la dernière station où le hardi capitaine, ses soldats et ses porteurs pourraient jouir d’un repos paisible.