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d’eau beaucoup plus rapide en raison du matériel qu’il traînait avec lui.

— Le commandant, déclara Baratier, attend avec anxiété le résultat de mes recherches. Il veut aller vite, arriver au but, avant que les menées de l’étranger


attaque d’un hippopotame blessé.


aient le temps d’aboutir, et planter notre drapeau à Fachoda. Aussi, conclut-il, il faut que je fasse vite. Et je serai prompt si mes piroguiers et mes porteurs ne m’abandonnent point !

On le voit, le soldat avait une appréhension grave. Il connaissait l’endurance des noirs à la fatigue, mais il savait aussi, par expérience, combien ces hommes primitifs sont accessibles au découragement, sujets à la panique.