Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
Et les bateaux s’éloignent toujours[1]
Le lendemain, 12 décembre, les derniers Français quittaient à leur tour Fachoda. Ils revenaient vers la patrie, conduits par l’adjudant de Prat qui a raconté ainsi leur retour :
france ! espoir !
« Dès que la flottille a eu disparu, le commandant anglais a pris possession de l’ancienne citadelle de Fachoda que les Français avaient eu le temps de fortifier et de mettre en état de défense. On aurait pu résister sérieusement. Le drapeau
- ↑ Nous avons adopté ici la version officielle ; mais d’après divers documents, les choses se seraient passées très différemment. Notre souci d’exactitude nous fait un devoir de placer ici cette simple observation.