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Et puis une grande joie.
Toute la famille heureuse et fière. Les bonnes gens de Thoissey s’émerveillent.
Il est sous-lieutenant.
l’empereur ménélick.
Marchand va enfin réaliser son rêve.
En août de la même année, il est envoyé vers la lutte, vers la bataille, au Soudan. Peut-être les premiers mois, occupés à des reconnaissances ou à des escarmouches, lui portèrent-ils quelque désillusion, mais le 18 février 1889 est pour lui un grand jour. Il fait partie de la colonne qui doit donner l’assaut à Koundiau.
Dans cette lutte qui rappelle les guerres passées puisqu’il faut^faire brèche et escalader des retranchements, Marchand reforme les troupes un instant hésitantes, les enlève par son courage et pénètre le premier dans la place.